22 Janvier 2019
La tomate est un produit agricole souvent abondant dans les préfectures de Bas-mono, Vo et Lacs. Les agriculteurs de part ces préfectures n’arrivent pas à trouver les preneurs ; dès fois ce sont les preneurs qui exigent le prix de vente, ce qui les pousse souvent à verser leur production à terre car même si ces tomates sont ramenées à la maison, elles vont seulement pourrir. Pour cette nouvelle année 2019, les producteurs de tomates de bas mono peuvent commencer par s’en réjouir, car par le biais du projet WACA, une usine de transformation sera installée dans ladite préfecture. La visite du site d’installation a eu lieu le 15 janvier dernier avec les émissaires de la Banque mondiale et du ministère de l’environnement.
La technique de transformation et de conservation des produits agricole surtout la tomate nécessite l’installation d’une usine de transformation dans les zones d’abondance. La préfecture de Bas mono a été choisie pour la vulgarisation et la transformation de tomates qui s’inscrit dans le projet WACA.
Le projet régional sur l’érosion côtière et l’adaptation dans les zones côtières d’Afrique de l’Ouest a été lancé officiellement le 19 octobre2016 à Lomé. Le programme de gestion du littoral d’Afrique de l’Ouest (West Africa Coastal Areas WACA), a été accueilli le 30 novembre 2018 par les habitats des Lacs.
La préfecture de Bas mono bénéficie de ce projet WACA. Il s’agira d’installation une usine de transformation de tomate. Les experts de la Banque mondiale et du ministère de l’environnement ont fait la visite de terrain le 15 janvier 2019. Le site qui abritera l’usine se trouve à Zédjé, un village situé à 2 km de la ville d’Afagnan sur la route Afagnan-Zooti.
Les tractations pour bénéficier de ce projet ont commencé il y a au moins 4 mois ; l’espace choisi a un périmètre de 3 ha ; « Quand le projet est arrivé, nous avons réuni tous les chefs cantons pour en discuter à savoir quel produit nous devons prendre pour notre préfecture. Nous avons donc choisi la tomate car c’est le produit qui abonde chez nous et qui, dès fois pourri dans les champs. Alors, avec l’installation de l’usine, nos jeunes trouveront du travail. Ce sera donc un travail à la chaine. Les producteurs dans les champs, les acheteurs, ceux qui seront dans les usines. Il y aura aussi ceux qui prendront de ces produits finis pour la distribution. Les jeunes trouveront à faire » a laissé entendre le préfet Amétépé Kokou SOGBO.
Les agriculteurs peuvent d’ores et déjà commencé par penser à l’élargissement de leur périmètre de production.
Jusque là la date du démarrage des travaux d’installation est méconnue.
La Rédaction