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LACS2 / AKLAKOU & AGOEGAN : BIENTÔT LES CŒURS DES SINISTRES SERONT APAISE

Les activités entamées par les jeunes du canton d’Aklakou ont accouché de bonnes nouvelles. Le pont est débouché et l’eau passe normalement. Du dimanche 12 septembre à ce jeudi 16 septembre 2021, les actions posées sont positives

Les cris des populations du canton d’Aklakou ont eu écho dans les oreilles de l’honorable Gabiam Ayélé, du maire adjoint de Lacs 2 et du coordinateur général du projet WACA. Depuis le début du déversement du trop-plein des installations de la centrale de Nangbéto, les eaux du fleuve mono envahissent les maisons des cantons Agoégan et Aklakou.

INONDATION : QUAND AKLAKOU EST DANS L’EAU !  

Les villages du canton d’Aklakou et d'Agoègan sont difficile à y vivre en temps de débordement du mono. A l’instar des villages comme Aklakou, Sakpové, Kpondavé, Avévé et Zongo, ce sont Adamé, Agbanakin et Agoègan qui sont habitués à recevoir l’eau chaque année. Les autres villages sont souvent sauvés par le pont qui draine les eaux à Zongo. Mais depuis le début de cette saison 2020-2021, que ce soient les eaux de pluies, le mono ou les lâchées de Nangbéto qui rentrent dans le mono, rien ne passe sous le pont. Cause : le pont est bloqué par les herbes, le sable et les arbustes. Ce blocage du passage de l’eau pousse le mono à se faire d’autres chemins. Ainsi, les maisons environnantes sont donc prises en otage par l’eau.

 https://www.youtube.com/watch?v=wTEw_2DKcgk

Le dimanche 12 septembre 2021, le quartier Zongo, s’est réveillé les pieds dans l’eau.  Dans le courant de la journée, l’honorable députée Ayélé Gabiam de la circonscription Lacs-Bas-mono accompagnée du maire adjoint de Lacs2 et du coordinateur général du projet WACA se sont rendus dans les villages d’Aklakou, Avévé, Adamé pour constater les dégâts laissés par la crue du Mono sur la route Sakpové à Avévé ensuite sur la voie de Zongo à Adamé. Difficile d’accéder Avévé. L’eau a « coupé » le chemin et crée un trou trop sur la voie. Le même scénario est vécu sur le tronçon Zongo Adamé. Ici, il faut une prudence élevée pour pouvoir y accéder.

L’UNION FAIT LA FORCE : LA BRAVOURE D’UNE JEUNESSE DETERMINEE

Les dégâts sont déjà constatés. Il faut donc trouver la solution. La visite des autorités a donné un coup de pouce à la jeunesse de se lever pour débarrasser le dessous du pont afin de permettre à l’eau de passer facilement. Les cris d’aide ont eu un bon retour. Depuis le début de la semaine du 13 septembre à jeudi 16 septembre 2021, les jeunes de Zongo ont réussi à déboucher le pont. Depuis la soirée du mercredi 15 septembre, l’eau du mono passe. Même s’il y a encore des choses à enlever pour que l’écoulement soit considérable, le travail fournit par les habitants est grand.

https://youtu.be/-1hcuhTlJF4

« Il faut dire que l’eau quitte Avévé, Tokoto, Sakpové avant d’arrivée à Zongo. C’est d’onc le pont d’Aklakou Zongo qui évacue toutes les eaux. Et comme les herbes et arbustes ont loqué sous le pont et même d’autres sont sur l’eau depuis Avévé, même jusqu’à Agbanakin cela rend difficile l’écoulement du fleuve. Et c’est comme cela que l’eau cherche d’autres passages et c’est dans nos maisons qu’elle se refuge » a décrit Saibou AMOVIN, jardinier et habitant d’Aklakou Zongo.

Le travail abattu par cette jeunesse prouve une détermination de ces dernières dans le développement communautaire. Depuis, le début de la semaine, aucune voiture n’entre ni ne sort. La visite des autorités a été faite le dimanche avant l’atrocité des dégâts. La grande perte aujourd’hui ce sont les cultures vivrières qui ne sont plus récupérables. « Parlant des champs, l’eau a tout ravagé. Le manioc et toutes autres cultures, rien n’est debout, l’eau a tout emporté » a ajouté Saibou AMOVIN.

Au Togo, plusieurs sous-projets sont lancés dans le cadre du projet WACA ResIP dans ces zones et nombreux sont ceux qui sont déjà en cours d’élaboration. Et pour la commune des Lacs 2, plusieurs activités se mènent sur le Chenal Gbaga et dans la Forêt Sacrée Akissa à Adamé.

Les populations environnantes ont donc fait une requête sur l’intégration de leurs zones dans l’étude de faisabilité pour la réalisation des ouvrages pour la lutte contre les inondations. Selon nos informations, il est donc prévu des discussions dans l’avenir allant dans le sens de ces doléances.

Rappelons que lors de la visite des autorités le dimanche 12 septembre 2021, la députée Ayélé Gabiam a goûté à la souffrance de sa base. « J’ai été informé des situations d’inondations dans ma localité. Et étant de mon devoir, je me suis dépêchée vers ma base, ma population pour voir ce qui est faisable. J’ai vu les dégâts. Je suis accompagnée des responsables de WACA ResIP, je me suis aussi entretenue avec les responsables de l’Agence Nationale de la Protection civile (ANPC). Et je pense que nous trouverons une solution idoine à ce phénomène », a-t-elle dit avant de quitter les sinistrés.

Hervé A.

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