TOGO / INONDATIONS : PREVENIR VAUT MIEUX QUE GUERIR

Photo/Archives: Une habitation de Gbandi dans l'eau

Une réunion préparatoire a eu lieu à la primature avec les ministres, préfets, maires et représentants des organes chargés de la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles jeudi 18 mars 2021. Il s’agit de faire l’état des lieux de la situation de l’inondation avec ces derniers à la veille de la saison des pluies. L’objectif de cette rencontre est d’arriver à prendre des mesures adéquates afin de réduire les risques et d’éviter aux populations concernées, des situations néfastes.

Que retenir de l’inondation de 2019 ?

L’année 2019 a été mauvaise pour le Togo en matière d’inondation. Les désastres et quelques pertes en vies humaines, pas des moindres, des enfants qui ont de l’avenir pour notre pays. Les dégâts matériels et autres ont marqué quelques localités inondées. L’on se souvient encore des villages comme Gbandi, Kossi Kope, Klantomé, Moyen Mono, Avegbo, Agou, Klikame, Azimé-dossou, Agbanakin, Adamé, Gogo-kondji, Tokpli qui ont vécu des pires moments lors de l’inondation passée entre septembre, octobre et novembre 2019. Deux décès enregistrés selon nos reporters à savoir un enfant de onze (11) ans, mort par noyade dans le Moyen-mono et un second de six (6) ans dans le Bas-mono.

Et 2020 ?

En septembre 2020, huit (8) personnes sont mortes lors des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Togo, en particulier dans la zone septentrionale. L’on peut se souvenir du samedi 10 octobre 2020 ; une pluie qui s'est abattue pendant de longues heures sur Lomé a causé d’impressionnantes inondations. Et plusieurs quartiers proches de l’aéroport ont été victimes ; aussi une partie de la clôture sécurisant l’enceinte aéroportuaire avait cédé.

C’est normal de se préparer pour éviter le pire en cette année quelques soit les situations. Ainsi, les préfets et élus locaux sont invités à sensibiliser leur population sur l’entretien des bassins de rétention d’eau et des caniveaux afin que ces lieux ne soient pas transformés en des dépotoirs sauvages.