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DRAFT DE LA VERSION 1 DE LA STRATEGIE NATIONALE REDD+ : LA CPDD BAS-MONO VALIDE MAIS FAIT DES RECOMMANDATIONS A LA COORDINATION

Les participants à la réunion de la Cpdd-Bas mono

La Commission préfectorale de développement durable (CPDD-Bas mono) a tenu le vendredi 07 septembre 2018 à Afagnan sa réunion d’analyse et de validation du draft de la version 1 de la stratégie nationale Redd+. La réunion a eu lieu en présence des autorités administratives, traditionnelles, civiles et militaires. Elle a regroupé plus d’une quarantaine d’acteurs de développement.

Ouvrant les activités, le président du CPDD-Bas Mono en la personne du préfet Kokou Amétépé Sogbo, a convié toute l’assistance à un travail de fond et appliqué afin d’aboutir à de bons résultats qui permettront à la coordination nationale d’avancer dans la finalisation du document national.

L’objectif de la réunion était d’analyser la version 1 du document, rassembler les remarques des acteurs  de développement sur ce premier draft de la stratégie national Redd+ et passer à sa validation. « Cette réunion a pour objectif premier de réunir les acteurs de développement du Bas mono pour analyser le document de Redd+, voir si ce qui y est écrit cadre avec les réalités de notre préfecture, ajouter ou retrancher pour faire des remarques à la coordination afin qu’elle puisse intégrer tout ce qui va avec la communauté de Bas-mono » a laissé entendre le Secrétaire du CPDD lolo Amavi Nouwodjou.

Les travaux se sont déroulés en trois phases à savoir deux communications, une séance de groupe et une restitution. La première communication a été faite par Monsieur Azanlété Bongo, directeur exécutif de l’Association des Jeunes pour l’Emploi et le développement Durable (AJEDD). Il a présenté le draft de la version 1 de la stratégie national Redd+. A la fin de cette première communication, le débat a tournée autour des retombées de cette stratégie pour les paysans des zones reculées du pays. « il faut rappeler que cette stratégie national Redd+ va permettre au Togo de mettre en pratique plusieurs micro projets. Ceci prendra en compte toutes les couches et tous les citoyens lambda. Ce qui sera encore bien c’est la création de l’emploi vert. Pour les agriculteurs, il faut dire que les institutions spécialisées à savoir le service de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et l’Icat seront plus proche des populations. Il y aura des formations et des encadrements dans divers domaines par exemple l’instauration de l’agroforesterie etc. » a stipulé Azanlété Bongo D.E AJEDD. Les acteurs de la société civile, de l’administration publique, de la chefferie, des organisations de femmes et des personnes handicapées ont salué les résultats attendus à la mise en œuvre de la stratégie nationale. La seconde communication faite par le Lieutenant Kangni Amétitovi, directeur préfectoral de l’environnement et des ressources forestières de  Bas-mono  a permis aux participants de savoir les techniques et objectifs de ladite stratégie. Au cours des débats, le communicateur est revenu sur les conséquences des gaz à effet de serre, il a mis l’accent sur le travail qu’abattent les arbres dans leur exercice de régulation de l’air. « Tous les gaz qui sont libérés dans la nature sont souvent captés par les arbres qui jouent le rôle de purification. Ils captent les gaz et nous libèrent l’oxygène. Alors si aujourd’hui nous voyons que les arbres sont coupés, il faut donc imaginer ce que nous respirons. Cette stratégie national Redd+ permettra aux communautés de redonner vie à la nature en remettant des plants en terre et surtout pour les agriculteurs, en faisant de l’agroforesterie » a expliqué Lieutenant Kangni Amétitovi, DP Environnement Bas-mono. Les travaux de groupe ont occasionné une restitution qui a permis aux participants de faire des recommandations.

Pour les participants, ce document de la stratégie national Redd+ sera d’une utilité grandiose pour toutes les communautés si les recommandations sont réellement versées à la coordination nationale. Il s’agit de trois grandes recommandations à savoir : la prise en compte des recommandations faites et leurs intégrations dans le document, l’implication de la communauté dans la mise en œuvre dudit document et un soutien financier à la société civile pour la réalisation des travaux sur le terrain.

La Rédaction/ANEDD

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